Témoignages
Découvrez les projets accompagnés par l'Incubateur,
qui reposent sur des licences ouvertes.
Loup Théron
Développeur full-stackSurveillance de la pêche
Protéger la ressource halieutique et l’environnement marin en outillant les acteurs du contrôle en mer.
GNU Affero General Public License v3.0 or later
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis développeur full-stack passionné par les réseaux décentralisés, l’open-source et de manière générale par les projets qui œuvrent pour le communSur quel projet travaillez-vous ?
Je travaille pour le projet “Surveillance de la pêche”, il s’agit de protéger la ressource halieutique et l’environnement marin en outillant les acteurs du contrôle en mer.Quels sont les principaux bénéfices de l'innovation ouverte ?
Transparence dans les calculs et les algorithmes, collaboration plus simple, pression sur le secteur public pour ouvrir les données, transparence vis à vis de l'UE.Quelle licence utilisez-vous pour votre projet d'innovation ouverte ? Pourquoi ?
Nous utilisons AGPL-3.0 pour éviter de "wrapper" notre projet pour en faire un produit commercial. Etant donné les liens étroits entre de nombreux cabinets et le gouvernement et la longueur des attributaires de marchés publics, nous voulions nous prémunir de cette option. Cela pousse aussi les autres réutilisations à s'ouvrir et donc potentiellement d'autres pays de l'UE à aller dans ce sens.Comment avez-vous fait le choix de la licence ouverte pour votre projet ?
Nous avons hésité entre une licence dite « contaminante » ou non. Nous avons finalement opté pour cette dernière (cf. réponse précédente).Etes-vous satisfait(e) de ce choix de licence ? Pourquoi ?
Cela a eu peu d'impact pour l'instant. Il n'y a pas de réutilisation.Avez-vous des conseils à donner aux collectivités qui souhaiteraient se lancer dans un choix de licence ouverte ?
On peut se poser la question : "De quoi veux-t-on se protéger" en choisissant une licence ouverte.Yassine Riffi
DéveloppeurDomifa
Faciliter l'accès à la domiciliation des personnes sans domicile stable.
Apache License 2.0
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis développeur indépendant au service de projets utiles à notre société :️ Angular / NodeJS / NestJs.Sur quel projet travaillez-vous ?
Je travaille pour le projet Domifa, plateforme qui facilite l'accès à la domiciliation des personnes sans domicile stable.Quels sont les principaux bénéfices de l'innovation ouverte ?
Transparence vis à vis des utilisateurs et du citoyen, rigueur de développement (sécurité, bonnes pratiques, etc), ouvert aux suggestions d'améliorations.Quelle licence utilisez-vous pour votre projet d'innovation ouverte ? Pourquoi ?
Apache License 2.0 pour permettre la contribution et la redistribution du projet.Comment avez-vous fait le choix de la licence ouverte pour votre projet ?
Choix défini en amont pour tous les projets de la fabrique.Etes-vous satisfait(e) de ce choix de licence ? Pourquoi ?
Oui, il a permis quelques contributions ainsi qu'à des utilisateurs de s'approprier le projet.Avez-vous des conseils à donner aux collectivités qui souhaiteraient se lancer dans un choix de licence ouverte ?
Etre entouré de développeurs habitués à l'open-source. Ne pas avoir peur de voir des informations sensibles circuler, démarrer par des petits projets, s'intéresser aux autres projets similaires sans chercher à faire sa propre plateforme avec son logo systèmatiquement.Sandra Chakroun
DéveloppeuseDotations Locales
Rendre accessible aux territoires les dotations de l'État perçues et leur permet d'estimer celles à venir.
GNU Affero General Public License v3.0 or later
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis développeuse, diplômée d’un Master 2 d’Informatique de l’Université Pierre & Marie Curie (Sorbonne Université), je m’adapte aux différentes technologies de programmation logicielle.Sur quel projet travaillez-vous ?
Je travaille pour le projet Dotations Locales qui a pour but de rendre accessible aux territoires les dotations de l'État perçues et leur permet d'estimer celles à venir.Quels sont les principaux bénéfices de l'innovation ouverte ?
Le produit s'appuie sur de la donnée ouverte d'une autre administration (il n'aurait pas pu voir le jour sans). Le calcul de toutes ses estimations est transparent. Le calculateur est en partage avec une autre institution (partage de connaissance métier, gain de temps et de moyens pour ses évolutions). Il a démarré avec une communauté d'entraide en s'appuyant sur un socle également ouvert (OpenFisca).Quelle licence utilisez-vous pour votre projet d'innovation ouverte ? Pourquoi ?
AGPL 3 ou supérieure. Cette licence fait partie de celles utilisables par l'administration (https://www.data.gouv.fr/fr/pages/legal/licences/. Elle porte une obligation de réciprocité particulièrement importante pour le calculateur qui est l'élément le plus réutilisable. Etant une Affero GPL, le code source doit a priori être mis à disposition de l'usager si un calcul est présenté via une interface web (transparence "de bout en bout"). La v3 "ou supérieure" a été choisie pour suivre automatiquement les améliorations ultérieures qui lui seraient apportées.Comment avez-vous fait le choix de la licence ouverte pour votre projet ?
La transparence du calcul est au cruciale pour le produit qui aide à la compréhension de montants dépendant de caractéristiques des territoires. Nous avions également un besoin de réciprocité en raison du sujet traité qui est vaste et complexe. Le partage semblait donc essentiel pour offrir le meilleur service, en amélioration continue et dans la durée. Ceci a été fait suivant la documentation : https://www.data.gouv.fr/fr/pages/legal/licences/ Puis, selon ce qui était indiqué sur : https://spdx.org/licenses/ Et sachant qu'on s'appuyait sur un socle (OpenFisca) déjà en AGPL3, nous avons choisi de propager cela jusqu'au code de l'interface web.Etes-vous satisfait(e) de ce choix de licence ? Pourquoi ?
Oui. C'est ce qui nous a permis de réutiliser et contribuer au socle initial avec simplicité : avec l'ouverture par défaut, le cadre était clair. Les institutions intervenant sur le socle partagé sont sur un pied d'égalité. Nous pouvons indiquer aux usagers d'où provient chaque donnée de l'interface et le signal donné aux personnes consultant le code source est que c'est ouvert à la contribution.Avez-vous des conseils à donner aux collectivités qui souhaiteraient se lancer dans un choix de licence ouverte ?
Peut-être, identifier si l'objectif principal est, par exemple, sur la transparence/redevabilité (licences avec obligation de réciprocité) ou sur le développement de services privés complémentaires (licences plus permissives). Aussi, ouvrir un code source au fil de l'eau est a priori plus simple et porte moins d'enjeux qu'une ouverture par itérations qui tend à être un moment de décision plus complexe à gérer.Documenter l'essentiel pour la réutilisation (exécution du code) au fur et à mesure est le premier pas pour accueillir de la contribution (comme les détections et correctifs d'éventuels bugs).Toutes les réponses à vos questions
- C’est une licence qui favorise la réutilisation de contenus par des tiers. Lorsqu’un auteur crée un contenu (un logiciel, une base de données, un texte, une image…), son droit d’auteur lui permet de limiter les utilisations de son contenu par des tiers, qui est interdite, sauf autorisation préalable. Les licences libres inversent cette logique : le principe est la réutilisation possible par des tiers, avec quelques limitations selon les types de licence. Concrètement, on passe d’une logique “tous droits réservés” à “certains droits réservés”.
- Si vous êtes une entité publique, porteur de projet d’un service numérique, une licence libre est votre sésame pour obtenir un financement de l’Etat et bénéficier de l’accompagnement de l’Incubateur. Plus fondamentalement, les licences libres facilitent la co-création, l’enrichissement de contenus par des communautés de contributeurs et d’utilisateurs. Elles correspondent donc très bien au service public.
- Utilisez notre outil d’aide à la décision.
- Vérifiez auprès de votre supérieur hiérarchique si vous avez le droit d’engager votre administration.
- La licence libre n’est pas automatique : il faut placer votre projet sous une licence libre que vous choisissez. Sans choix de votre part, votre contenu dépendrait d’une licence propriétaire.
- C’est une licence qui permet à chacun d’utiliser, étudier, améliorer, distribuer le contenu. La seule obligation est de mentionner l’auteur.
- Si des tiers modifient, transforment ou adaptent ce contenu, ils ne peuvent distribuer leur création que sous la même licence (ou une licence similaire) à celle du contenu d’origine.